Lafko, notre Lafko

42 pieds, 14 tonnes, en acier normand bien costaud, Lafko, notre voilier, est un beau bébé.

Né et bien né en 1992 sur des plans d'Atlantis 420 conçus par l'architecte naval Gilbert Caroff, Lafko n'est qu'une coque nue lorsqu'il sort du chantier Dujardin à Rouen.

C'est son premier propriétaire qui réalise lui-même les aménagements intérieurs.
Isolation, carré, cuisine, couchettes, électricité, un sacré travail !

Lafko est donc unique, seul Atlantis construit en acier et aménagé par celui qui naviguera dessus pendant un peu plus de 15 ans !

Côté technique, la spécificité de Lafko est d'être un dériveur intégral.
Bien. Mais, c'est quoi un dériveur intégral ?


La plupart des voiliers de plaisance sont des quillards. Ils possèdent donc une quille, un lest fixe sous leurs coques, qui contrebalance l'action du vent dans la voilure et agit comme plan anti-dérive en évitant au bateau de déraper latéralement. Sans quille, un voilier, poussé par le vent, marcherait en crabe ! En clair, il dériverait et pire risquerait le chavirage.

La quille, fixe et souvent longue de 2 mètres sur un voilier de la taille de Lafko, implique un grand tirant d'eau. Il faut donc plus de 2 mètres d'eau sous le bateau pour pouvoir naviguer sans risquer l'échouage. De nombreux rivages sont donc inaccessibles aux quillards.

C'est là qu'arrive le dériveur intégral, baptisé 4x4 des mers par ses aficionados.


Avec un lest ramené dans le fond de la coque (5 tonnes pour Lafko) et une dérive pivotante, on peut réduire le tirant d'eau à 90 cm, dérive haute.

A nous lagons et rivières !

Un dériveur intégral peut aussi  échouer sur les plages à marée basse, il permet donc bien plus d'explorations que le quillard, c'est le bateau idéal pour notre voyage. Il nous sera très utile pour entrer dans les lagons des Maldives, Chagos et autres îles tropicales.

Côté voiles, c'est du Tonnerre ! Une grand-voile lattée, un génois, un inter, un tourmentin, tout vient de la fameuse voilerie de Lorient qui équipe les plus grands. Si vous avez un spi en stock, nous sommes preneurs !

Une coque en acier ? Quel matériau pour une coque ?  Un grand débat !
Chêne, contreplaqué, ferro-ciment, acier, alu, plastique ? Tous ont leurs atouts et leurs inconditionnels.
Pour un dériveur intégral comme Lafko, plus susceptible d'aller se frotter aux cailloux, on retiendra l'acier ou l'alu.
L'acier est bien moins cher que l'alu mais est plus exigeant en entretien car il rouille.
Sur un bateau en acier, on veillera donc à bien traiter les points de rouille. Ce sera le cas sur Lafko en février 2010.


Combien de couchettes à bord ?
 Ah ça, tout dépend de la taille des équipiers !


Officiellement, 2 cabines doubles, 2 cabines simples et le carré.
L'ancien propriétaire nous a dit avoir parfois navigué avec 12 personnes à bord. Il fait chaud sous les tropiques et on peut dormir sur le pont !

Et l'électricité ?  3 panneaux solaires et une éolienne alimentent les 4 batteries du bord. Lafko est donc autonome au large !

Autre atout du bateau, une grande jupe à l'arrière, bien pratique pour les baignades en pleine mer et la pêche !

Alors, quand embarquez-vous ?
 
La charte du bord Liens Météo Livre d'or Administration